Ces aliments qui nous protègent

Notre alimentation : la meilleure des médecines, nous sommes ce que nous mangeons. Hyppocrate disait : « que l’aliment soit ton médicament ».

« Les fruits et légumes c’est bon pour la santé »

alimentsCombien de fois avons-nous entendu cette phrase ? Tant et si bien que des chercheurs, des médecins se sont penchés sur ces végétaux de dame nature en les étudiants sérieusement, et ils ont découvert qu’ils étaient riches en nutriments, qui pouvaient être bénéfiques à notre organisme et devenir des alliés incontournables contre le cancer. Le cancer touche aujourd’hui une personne sur trois, une recrudescence des cancers constatée, dans des tranches de population peu touchées jusqu’ici notamment les jeunes et une personne sur quatre en succombe.

Le professeur D. Belpomme, éminent cancérologue dans deux de ces ouvrages « Ces maladies crées par l’homme » et « Avant qu’il ne soit trop tard » pousse un cri d’alarme en insistant sur l’alimentation trop riche en lipides et en sucre, la sédentarité, le manque d’activité physique sur les sujets, tous ces facteurs mettant en évidence, l’influence de la nourriture sur les cancers.

Au fil des années, de nombreuses études fondamentales, cliniques et épidémiologiques ont montré qu’une consommation accrue de produits végétaux dont les fruits et les légumes représentent un facteur clé dans la réduction du risque de cancer. Ces aliments anti-cancer contiennent une quantité importante de composés phytochimiques (enzymes, polyphénols aux propriétés antioxydantes, minéraux et vitamines) qui semblent jouer un rôle crucial dans cet effet chimio préventif. Les enzymes ne se retrouvent que dans l’alimentation crue car elles perdent leur efficacité à la cuisson. Voir l’article sur les graines germées.

Depuis 2001 les services de santé de divers pays ont pris conscience qu’il était important de consommer quotidiennement des légumes, au moins 5 fruits et légumes par jour. Les fruits et les légumes sont des alliés santé indispensables pour nous maintenir en forme. Riches en minéraux et antioxydants, ils sont là pour préserver notre organisme contre les excès que nous faisons subir à notre organisme.

Les légumes verts et les fruits (les polyphénols)

alimentsRien n’est plus beau qu’un panier débordant de fruits et de légumes frais. Mère nature sait être généreuse, c’est notre mère nourricière et il serait temps de revenir à une alimentation saine et riche, de bouder tous ces « fast-food » qui ne peuvent que maltraiter notre organisme. Autrefois et ce n’est pas si loin, il y a une cinquantaine d’années, chacun mangeait des fruits et légumes de saison, de sa région, et pas des fraises à Noël ou du raisin en avril provenant d’au-delà des mers. Tous ces produits arrivent par camions réfrigérés, voire par bateaux et ont de surcroît mûris dans les chambres froides car cueillis verts. Consommons donc les fruits légumes de saison, de notre région, et nous ne nous en porterons pas plus mal.

Des fruits et légumes à tous les repas, c’est possible. Salades, concombre, tomates, artichauts, carottes, etc. et des fruits comme les poires, pommes, cerises (en saison), oranges et divers fruits tropicaux que l’on peut consommer (hors saison car différentes de nos contrées). Tous ces aliments sont riches en sels minéraux et vitamines. Leur teneur en fibres est significative et facilite la digestion, donc le transit intestinal, apporte un intérêt bénéfique sur les taux sanguins du cholestérol, et améliore la flore intestinale. Très peu de glucides dans les légumes, un peu plus dans les fruits. Les agrumes sont cependant moins riches en glucides que les autres fruits. Étant composés de 80 à 90 % d’eau les fruits et les légumes ont un pouvoir d’hydratation important.

La cuisson des légumes entraîne une certaine perte des vitamines et minéraux, c’est pourquoi il faut consommer beaucoup de légumes crus, riches en vitamines et minéraux. Il est conseillé d’en consommer environ 400 g par jour, matin, midi et soir (crus, cuit, en jus ou en compote).

alimentsUn livre que nous devrions tous avoir à côté de nos livres de cuisine
Dans ce livre « Cuisiner avec les aliments contre le cancer« , les docteurs Béliveau et Gingras, tous deux éminents oncologues canadiens présentent de façon attrayante et clairement exposée, comment chimiquement parlant, la consommation de produits végétaux antioxydants et de certains aliments contenant des composés phytochimiques réduit considérablement les risques de cancer. Divisé en trois parties (le cancer, un ennemi redoutable ; les alicaments, des aliments anticancéreux ; la nutrithérapie au quotidien), complet et extrêmement bien documenté, cet ouvrage fait un tour d’horizon de ce que nous savons ou pouvons anticiper sur cette maladie, sur les récentes découvertes et sur le rôle prépondérant de l’alimentation dans la prévention et la lutte contre le développement de la maladie. L’apport quotidien de ces différents aliments constitue un moyen simple et efficace pour lutter contre le développement et la progression du cancer.

Le Dr Béliveau est titulaire de la Chaire en prévention et traitement du cancer de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il est aussi directeur du laboratoire de médecine moléculaire de l’Hôpital Sainte-Justine de Montréal. Quant au Dr Denis Gingras, il est chercheur spécialisé en oncologie à ce même laboratoire.

Quels sont les aliments contenant des composés anticancéreux et ou trouver les polyphénols et antioxydants si importants dans l’effet chimio préventif.

Les polyphénols où les trouvent on ?
Les fruits et les légumes sont nos alliés santé, ce sont des polyphénols. Les polyphénols ont des propriétés antioxydantes très importantes qui permettent de lutter contre la formation de radicaux libres en excès dans l’organisme. Les polyphénols sont nos alliés contre le vieillissement et limitent l’apparition de problèmes.

Les radicaux libres dans vos aliments

Il existe deux sources de production de radicaux libres
Les radicaux libres sont des molécules instables produites en permanence par notre corps.

Nous en produisons naturellement tous les jours, ils sont produits par l’activité même de nos cellules, soit la respiration cellulaire. En fait lorsque nous respirons, l’utilisation de l’oxygène par l’organisme entraîne la formation de radicaux libres. Ces derniers provenant de ce phénomène naturel peuvent être facilement neutralisés grâce aux antioxydants dont est pourvu notre organisme si nous lui donnons les éléments nutritifs nécessaires.

alimentsPar contre la deuxième source de radicaux libres provient de facteurs externes et génère de nombreux problèmes à notre organisme. En effet, le stress, la fatigue, la pollution, le tabac, l’alcool, une alimentation anarchique, etc. sont les facteurs essentiels à l’augmentation de radicaux libres qui affectent notre organisme. Dans ce cas, les radicaux libres produits par notre corps seront plus polluants et notre organisme aura des grandes difficultés à les contrer car il aura une carence importante en éléments nutritifs, notre réserve d’antioxydant étant trop faible. Ils sont une grande menace pour notre santé car de part leur toxicité ils s’attaquent à chacune de nos cellules plusieurs milliers de fois par jour, l’affaiblissent et le prédisposent à la maladie. Les radicaux libres sont responsables du vieillissement prématuré des cellules, et sont à la base de certaines maladies comme le cancer, les maladies dégénératives comme la Maladie d’Alzeimer ou la Maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, les maladies cardiaques.

C’est là qu’interviennent les antioxydants qui sont de véritables anti-radicaux libres, car ils éliminent en permanence les radicaux libres en excès.

Les antioxydants dans les aliments

Les antioxydants chassent et neutralisent les radicaux libres partout dans notre organisme. Ils vont réagir contre eux pour les rendre inoffensifs de façon à rétablir l’équilibre permanent qui doit exister entre ces deux familles chimiques. Présents dans de nombreux fruits et légumes ils sont les outils indispensables pour affronter les radicaux libres.

Qui sont-ils ? où les trouve-on
Dans les vitamines (A, C, E) qui exercent une action antioxydante et protègent notre organisme contre les effets néfastes des radicaux libres.

La vitamine A ou Rétinol
En dehors du fait que l’on retrouve essentiellement la vitamine A dans les produits animaux tels que l’huile de poisson et le foie, elle est présente aussi dans le règne végétal sous la forme de bêta-carotène ou provitamine A, c’est-à-dire des substances que l’organisme est capable de transformer en vitamine A. C’est un antioxydant indispensable à la vision, la croissance des bronches et la croissance osseuse.

L’unité de mesure de la vitamine A
En général les quantités de vitamines et minéraux sont évaluées en milligrammes (mg) ou microgrammes (mcg)
Pour la vitamine A, on utilise d’autres unités.
La vitamine A se mesurait en U. I (unités internationales) jusqu’en 1974 ou les États-Unis ont choisi d’utiliser les Équivalents Rétinols (REs).
1 RE = 1 mcf. fr rétinol
1 RE = 6 mcg. de bêta-carotène
1 RE = 3.333 U.I de vitamine A

L’apport journalier recommandé est de 800 RE pour les hommes et 600 RE pour les femmes.

Sources alimentaires végétariennes
La vitamine A se trouve en abondance dans les fruits et légumes colorés
Fruits : mangues fraîches, abricots secs, abricots frais, melons, kakis, pêches
Légumes : carottes (crues, cuites), épinards (crues, cuits), navet, cerfeuil, brocoli, pissenlit, patates douces (cuites), poivron rouge (cru, cuit).

Mise en garde

alimentsLa vitamine A est une vitamine liposoluble, elle peut donc être stockée dans notre corps et être responsable d’hypervitaminose. Un apport trop important en vitamine A peut provoquer des effets indésirables, tels que les maux de têtes, des vomissements, des troubles de la vision, la perte des cheveux, des douleurs osseuses… Il faut donc en éviter une consommation excessive et suivre les recommandations : cinq fruits et légumes par jour.

La vitamine C (ou acide ascorbique)
alimentsLa vitamine C, est un antioxydant puissant, elle agit de concert avec la vitamine E et l’enzyme gluthathione péroxidase, pour arrêter les réactions en chaîne des radicaux libres.
L’apport journalier recommandé est de 110 mg par jour pour un adulte en bonne santé

Sources alimentaires végétariennes
Fruits : Citron, Kiwi, orange, pamplemousse, mandarine, papaye, goyave et les petits fruits tels que les groseilles, les framboises, fraises, cerises, le cassis et la myrtille.
Légumes : pomme de terre, oseille, poivron rouge cru, estragon, fenouil, épinard, navet. cresson, cerfeuil chou fleur.

La vitamine E ou Alpha- tocophérol
Elle travaille en combinaison avec les autres antioxydants, tels les vitamines C et A et le sélénium. Un excès ou un manque de l’un, peut diminuer les effets de l’autre.

Fonction importante de la vitamine E : elle empêche les radicaux libres d’attaquer les graisses des membranes cellulaires et d’oxyder la vitamine A. Elle joue également un rôle important dans l’élimination des substances toxiques et agit à titre préventif dans le développement des cancers et sur le vieillissement. Elle intervient également dans la synthèse des globules rouges.

Sources alimentaires végétariennes
Fruits oléagineux tels : amandes, noix du Brésil, noisettes, graines de tournesol, graines de lin, noix…
Les petites baies rouges comme : cassis, myrtilles, mûres
Les légumes : pomme de terre douce, avocat, asperge, tomate, chou, persil, épinards.
Toutes les huiles végétales, principalement : l’huile de tournesol et de germe de blé, mais aussi l’huile d’olive,
d’arachide, de carthane, de sésame, de maïs, et de soja.
L’apport journalier recommandé est 12 mg par jour pour un adulte en bonne santé.

Les polyphénols dans les aliments

alimentsLes polyphénols, prennent une importance croissante, notamment à cause de leurs effets bénéfiques sur la santé, autrefois appelés « tanin végétal » ils ont un pouvoir antioxydant élevé ce qui suscite de plus en plus d’intérêt pour la prévention du cancer, maladies cardio vasculaire, neurovégétatives. On les utilise également comme additifs, dans l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétique.

Les polyphénols sont présents dans diverses substances naturelles dans le vin rouge, le thé vert qui contient des catéchines et le chocolat (80 %), car le cacao contient des flavonoïdes qui réduisent la coagulation et augmentent la « fluidité du sang ». Mais de manière générale on les trouve essentiellement dans les fruits : pommes, raisin, Kaki, le cassis, la cerise et les myrtilles sauvages. L’attirance que nous avons pour les fruits de couleur n’est pas insignifiante, c’est un signal que nous envoie notre organisme. En effet, les pigments des fruits rouges sont une classe de polyphénols, les anthocyanes. La pomme riche en quercétine, contient des fibres, des vitamines et des minéraux indispensables à notre organisme.

alimentsCi-dessous petit nuancier mnémotechnique (ou art de la mémoire, la mnémotechnique étant l’ensemble des méthodes permettant de mémoriser par association d’idées, chacune étant appelées mnémotechnique) faisant référence aux 7 couleurs des fruits et légumes :
  • Rouge : tomates et produits à base de tomate
  • Violet : raisin, myrtilles, framboises, fraises
  • Orange : carottes, mangues, patates douces, citrouille
  • Jaune orangé : melons, oranges, pêches
  • Vert clair : épinards, avocats, concombres
  • Vert foncé : brocolis, choux, choux de Bruxelles
  • Blanc : poireaux, ail, oignons, ciboulette

Les polyphénols ont différentes vertus qui sont nos alliés

Contre les maladies cardio vasculaires
Ingérés lors d’un repas permet de lutter contre l’oxydation du mauvais cholestérol, d’où un risque moindre de l’obturation des artères.

Contre les cancers
Comme tous les composés antioxydants, les polyphénols sont une barrière contre la formation des tumeurs.
Nous pourrions conclure que pour nous éviter bien des soucis, tout commence par une bonne hygiène de vie. Nous devons mettre tous les atouts de notre côté. Faire de l’exercice est un moyen d’éviter la surcharge pondérale, fléau de notre société. Manger beaucoup de fruits et légumes, plus crus que cuits et éviter tout ce qui peut être néfaste à notre organisme. N’oubliez pas, nous sommes ce que nous mangeons.

Extraits du Livre « Cuisiner avec les aliments contre le cancer » des docteurs Béliveau et Gingras sur les fruits et légumes, ces fameux alicaments.
  • alimentsToutes les crucifères : choux variés, brocolis, contiennent des quantités importantes de plusieurs composés anticancéreux. Pour préserver ce potentiel, il est préférable de les cuire dans le minimum de liquide : à l’étuver, ou sautés dans un wok. Il faut ensuite bien les mastiquer pour favoriser la libération des molécules actives.
  • L’ail est ses cousins que sont l’oignon, l’échalote, le poireau, la ciboulette freinent le développement du cancer. L’ail fraîchement écrasé est de loin la meilleure source de composés anticancéreux.
  • Le soja contient des isoflavones qui ont une structure chimique comparable à celle des hormones sexuelles et peuvent donc interférer avec le développement de cancers causés par une trop grande quantité de ces hormones.
  • Le curcuma est un médicament de la médecine ayurvédique (indienne). Il aurait la propriété de purifier l’organisme. L’administration de curcuma prévient l’apparition de tumeurs induites par divers cancérogènes. La curcumine bloque la croissance des cellules provenant des tumeurs humaines : leucémies, cancers de l’ovaire et du sein. Elles meurent naturellement. La curcumine bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins par angiogenèse. Il faut le consommer avec du poivre qui augmente son pouvoir.
  • Le thé vert contient de grandes quantités de catéchines, des molécules possédant une foule de propriétés anticancéreuses. Il faut choisir les thés verts japonais, laisser infuser 8 à 10 minutes, et boire trois tasses espacées dans la journée.
  • alimentsLes petits fruits rouges : framboises, fraises, myrtilles constituent une source privilégiée de polyphénols (acide ellagique, anthocyanidines et proanthocyanidines) au potentiel anticancéreux. Il est recommandé d’en consommer toute l’année, au besoin dans les yoghourts ou surgelés.
  • La tomate : le lycopène, pigment responsable de la couleur rouge de la tomate, est le composé essentiel du potentiel anticancéreux des tomates. Son action est maximale quand les tomates sont cuites en sauce avec de l’huile d’olive et de l’ail.
  • Les agrumes : une orange contient près de 200 composés différents parmi lesquels on retrouve une soixantaine de polyphénols et plusieurs terpènes. Ces composés peuvent prévenir la progression du cancer (les agrumes contiennent en outre des vitamines et des sels minéraux).
  • Le vin rouge : il y a des polyphénols dans le vin rouge, en particulier le resvératrol qui possède une puissante action anticancéreuse. Un verre par jour suffirait.
  • Le chocolat noir surtout, qui contient des polyphénols : 20 grammes par jour de chocolat noir seraient excellents.

Régime alimentaire à suivre

Il est important de comprendre qu’aucun aliment n’est un « remède miracle » contre le cancer. D’ailleurs, ce concept de « remède miracle » est en grande partie responsable du désintérêt des gens pour l’impact de leurs habitudes de vie sur le développement de maladies graves telles que le cancer.
La prévention du cancer passe par le régime alimentaire qui doit contenir des aliments très riches en composés anticancéreux.

Pour conclure

alimentsNous pourrions conclure que pour nous éviter bien des soucis, tout commence par une bonne hygiène de vie. Nous devons mettre tous les atouts de notre côté.

Faire de l’exercice est un moyen d’éviter la surcharge pondérale, fléau de notre société. Manger beaucoup de fruits et légumes, plus crus que cuits et éviter tout ce qui peut être néfaste à notre organisme. N’oubliez pas, nous sommes ce que nous mangeons.

Jackie Thouny
Conseillère en loisirs culinaires, Voiron (Isère) France

Principales sources

• Diet et Bio : www.dietobio.com
• Doctissimo : www.doctissimo.fr
• Ma Santé Naturelle : www.masantenaturelle.com
• Vitacru : www.vitacru.com
• Wikipedia : www.fr.wikipedia.org

Pour en savoir plus

La bourrache, une étoile du jardin
de Richard Béliveau et Denis Gingras, aux Éditions Robert Laffond.

Dans son dernier ouvrage, Anticancer, David Servan-Schreiber rend hommage aux docteurs Richard Beliveau et Denis Gingras dont le travail a permis de dresser la liste des aliments qui aident à lutter contre le cancer. Pionniers de cette recherche prometteuse, les deux auteurs nous présentent ici les clés d’une alimentation saine et préventive. Ils nous expliquent comment de grandes quantités d’aliments riches en molécules anticancéreuses parviennent à attaquer les cellules précancéreuses, les empêchant ainsi d’effectuer les mutations qui leur sont essentielles pour croître et envahir progressivement les tissus dans lesquels elles sont localisées. En d’autres termes, la présence continue de molécules anticancéreuses peut être comparée à une chimiothérapie préventive, non toxique pour l’homme.
Pour joindre l’utile à l’agréable, les auteurs sont allés à la Fondation Serge-Bruyère et ont demandé à ses chefs chevronnés de concocter plus de cent soixante recettes savoureuses. Inspirées de traditions culinaires diverses et souvent millénaires, ces recettes font appel à plus d’un aliment aux propriétés anticancer reconnues.
Complément pratique d’Anticancer de David Servan-Schreiber, cet ouvrage nous permet d’y voir plus clair dans notre hygiène de vie. Avec une liste exhaustive des aliments anticancer, vous découvrirez qu’il est facile et savoureux de se faire du bien. D’autant plus lorsque vin et chocolat sont au menu !

Ces maladies crées par l’homme
de Dominique Belpomme, aux Éditions Albin Michel.

Depuis la seconde guerre mondiale, le nombre de décès provoqués par le cancer a doublé en France : 150 000 par an ! Le tabac, premier accusé, n’en explique que 30 000. Les autres sont essentiellement liés à la dégradation de notre environnement. Le cancer est devenu une « maladie de civilisation ».
Ce phénomène s’observe dans l’ensemble des pays industrialisés. « On soigne les malades atteints du cancer, constate le professeur Dominique Belpomme, et non l’environnement qui est lui-même malade. »
Des affections cardiovasculaires à la stérilité masculine en passant par le diabète, l’asthme… nombre des maux dont nous souffrons ne sont plus d’origine naturelle mais artificielle, fabriqués en quelque sorte par l’homme. À court terme, c’est la survie de l’espèce humaine qui pourrait être mise en cause.

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1 Commentaire
  1. Portal dit :

    L’article est intéressant mais il est toujours dommage qu’il faille sans cesse donner ce genre d’informations alors que cela devrait relever de notre culture commune. Les peuples qui vivent de façon traditionnelle ne reçoivent de cours pour manger convenablement ; ils le font parce que parce toute leur culture est imprégnée d’une juste façon de se nourrir.

    De plus, je déplore la façon réductrice dont la culture occidentale s’empare de façon superficielle de produits dont elle ne comprend pas l’usage. Deux exemples ; le thé vert et plus récemment la baie de Goji.

    Le thé vert a un usage diététique et thérapeutique en Chine. Il est de nature froide, c’est pourquoi on l’utilise pour refroidir les organismes qui présentent des troubles dus à la chaleur et surtout, il sera utilisé pour combattre les chaleurs de l’été. Il est d’ailleurs utilisé avec de la menthe verte dans les pays désertiques car celle-ci est piquante et fraiche ce qui lui confère la capacité à disperser la chaleur. Ces deux propriétés permettent de rafraichir et protéger les liquides du corps. De plus, cette boisson est souvent très sucrée, ce qui permet d’humidifier le corps. On voit ainsi que cette préparation analysée à la lumière de la médecine chinoise est en fait très élaborée et parfaitement adaptée à une situation précise.

    Faire boire du thé vert à n’importe qui et en toute saison est donc une bêtise. C’est pourtant ce qu’on recommande en raison de certains composants de cette plante.

    Enfin, tous ces produits sont utilisés dans des combinaisons savantes, aujourd’hui ignorées. Il faut dire que le commerce ne s’accommode pas facilement des subtilités construites sur plusieurs millénaires.

    Pour revenir sur cet article, le contenu en est relativement juste et utile mais il ne faudrait pas oublier, un jour, les connaissances et les cultures qui en sont à l’origine.

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