Régime alimentaire et perte de poids à long terme : incompatibles !

Des centaines d’études le prouvent, le régime, la substitution, la restriction ou la vigilance alimentaire ne permettent pas de perdre du poids durablement.

Progression de l’obésité

Pour les régimes alimentaires, dans 95 % des cas on constate une reprise pondérale dans les 3 ans et dans 80 % des cas, celle-ci est supérieure au poids initial. Le facteur énergétique n’est pas déterminant dans la prise de poids.

Globalement, les apports énergétiques fournis par l’alimentation dans les pays occidentaux ont diminué depuis 50 ans de 30 à 35 %. Et parallèlement l’obésité a progressé de plus de 400 % sur la même période dans ces pays. En France, elle a été multipliée par quatre depuis le début des années 60. Une autre d’étude montre qu’environ 20 % des Indiens de l’Inde sont devenus obèses en deux décennies alors qu’ils sont restés majoritairement végétariens, qu’ils ont de faibles apports caloriques et qu’ils n’ont modifié ni leurs habitudes alimentaires, ni leur mode de vie.

Comme le précisait Albert Einstein : « Nous ne pouvons résoudre un problème en agissant à l’endroit où il s’est déclaré ». Vouloir agir sur la prise alimentaire ne permet pas d’enrayer durablement le problème de la prise de poids. Elle n’est que la résultante de problèmes situés en amont. Et pour bien comprendre les enjeux en cours, il est nécessaire de descendre au niveau de la biologie cellulaire. C’est en effet, l’étude du comportement de nos 55 milliards de cellules qui donne prioritairement les clés des Troubles de la Conduite Alimentaire (TCA).

Nos gènes ne sont pas responsables…

Nous ne sommes pas victimes de nos gènes, il est aujourd’hui incontestable que nous pouvons changer notre destinée. C’est la nouvelle médecine épigénétique (la science au-dessus des gènes) qui nous apporte cet éclairage.

Le noyau de la cellule qui contient notre ADN n’est pas le cerveau, il n’est qu’un exécutant. C’est la membrane, la « peau » de celle-ci qui est la donneuse d’ordres. En d’autres termes, c’est l’environnement extérieur et la façon dont nous le percevons qui va déterminer nos actions. Preuve en est les jumeaux monozygotes – conçus dans le même œuf, ayant donc le même ADN, le même héritage génétique – vont développer des comportements différents face aux mêmes événements de la vie.

Inutile de s’acharner à vouloir suivre un régime

Ainsi, pour enrayer le phénomène de la prise de poids ou de la surcharge pondérale, il est inutile de s’acharner à vouloir faire des régimes, ils ne font qu’amplifier le problème. Chacune de nos cellules a besoin principalement pour être en bonne santé de sucre et de graisses, vouloir supprimer ces nutriments essentiels provoque au niveau de l’organisme des stress physiologiques et des dérèglements parfois irréversibles.

Le TCA, comme toutes les formes d’additions : l’alcoolisme, la drogue, la cigarette ou même la compulsion aux jeux, ou à l’achat, ne sont que des phénomènes de compensation, voire, d’évitement de situations vécues comme douloureuses. Ces émotions négatives se traduisent dans l’organisme sous forme de stress conscient ou pas.

Stress et TCA (Troubles de la Conduite Alimentaire)

Les études ont montré que les personnes en surpoids étaient celles qui avaient le plus de mal à faire face aux événements difficiles de la vie. On parle d’intolérance émotionnelle. Les aliments riches en graisses et en sucre sont bien connus pour leur pouvoir antalgique et analgésique. Ils sont en quelque sorte, la « solution gagnante » qu’a trouvée le cerveau pour permettre à un individu de continuer à vivre malgré son mal-être intérieur.

Des souris soumises à un stress chronique choisissent préférentiellement des aliments très caloriques et riches en graisses. Une autre étude montre que des souris stressées soumises à un régime hypercalorique ont pris deux fois plus de poids que des souris non stressées ayant reçu le même régime.

Les stress importants qu’ils soient conscients ou pas, inscrivent leur marque directement sur nos gènes, et modifient de façon ciblées et durable (mais non irréversible) certains de nos comportements. Les Epigénéticiens ont découvert que ces modifications étaient transmises aux générations futures, et que c’est l’environnement qui allait favoriser l’expression des gènes ou pas. Ceux-ci vont, avec ce qui a été acquis durant l’enfance déterminer à 95 % les comportements présents d’un individu.

Pour enrayer les mécanismes de la prise de poids, il va donc falloir aller également chercher du côté du vécu la personne car ses comportements actuels sont les révélateurs des stress transgénérationnels. Les mettre en conscience permet de les changer et donc de réduire la partie des stress inconscients générateurs de troubles du comportement. Cependant, ce travail n’est cependant pas suffisant pour endiguer en profondeur le phénomène de la prise de poids. Un travail spécifique sur la compréhension et l’acceptation des émotions, sur réapprendre la façon de se nourrir en laissant notre instinct agir, sur le dépistage des allergies alimentaires, ou encore sur l’exploration de l’écosystème intestinal, doivent également être engagés.

La solution n’est pas dans l’assiette !

On comprend mieux à l’éclairage de ce qui est énoncé précédemment que les régimes alimentaires ne peuvent être la solution. Cette réponse superficielle réduit l’être humain à sa plus simple expression. C’est sans compter, sur l’extrême subtilité de l’équilibre vital, c’est ignorer les messages que le corps envoie à travers des maux qu’il ne peut exprimer avec des mots.

Le bien-être comme le mal-être ou la maladie sont des alertes que nous envoie notre corps pour nous montrer la voie, ils nous indiquent si nous agissons en conformité ou en désaccord avec ce que nous sommes vraiment. Retrouver l’harmonie intérieure, être en référence interne plutôt qu’externe, chercher à se plaire soi-même avant de plaire aux autres, est le point de départ qui permet de vivre sa vie avec « légèreté ».

Nathalie Meer
Coach Neuro-comportementaliste en nutrition
Fondatrice de la Méthode Meer

courriel : nmeer@maigrir-durablement.pro
www.maigrir-durablement.pro

Voir les articles complémentaires, de Nathalie Meer :
Pour la perte de poids, le régime n’est plus le centre du débat.
Le surpoids n’est pas une fatalité.

Invité de Marion pour cette conférence : Nathalie Meer

Nathalie Meer, âgée de 50 ans, ne prétend pas être une chercheuse, ni se substituer à qui que ce soit, mais de part son expérience et ses investigations, elle a mis au point une méthode de perte de poids révolutionnaire.

C’est le résultat de près de vingt-cinq ans de recherches, d’études, de formations et de collaborations avec des professionnels de la santé, dans les domaines fondamentaux pour la perte de poids qui sont l’étude du comportement social de l’humain, la neurologie comportementale et cognitive, la physiologie nutritionnelle et la biologie cellulaire.

Elle a également suivi une formation de Coach – auprès de l’organisme de formation Évolution et Synergie, avec Gilles Roy, Maître Enseignant en PNL (The Society of NLP et INLPTA) et enseignant certifié en Neuro-Sémantique.

La méthode MEER est le résultat de 20 ans de recherches :
Synthèses réalisées à partir de nombreuses publications scientifiques (neurologie comportementale, physiologie, biologie cellulaire), en collaboration avec des médecins et important travail de recherches expérimentales permanentes.
• D.U. de psychologie et pédagogie du comportement alimentaire (Faculté de Médecine)
• Thérapies comportementales et cognitives (3ème génération)
• Coach professionnel / PNL
• Formation Homéopathie
• Travail de recherche sur la transmission des gênes
• Formation en biogénéalogie (4 ans).

Marion Kaplan

Une bio-nutritionniste de renom
Élève du Docteur Kousmine, Bio-nutritionniste, conférencière et auteur de nombreux livres, Marion Kaplan est une véritable pionnière de la nutrition.

« Ce n’est pas parce qu’on digère un aliment, qu’on le tolère. Tout le monde ne peut pas manger la même chose » – Marion Kaplan

Sa connaissance de l’impact de notre nourriture sur notre santé et sur la possibilité de l’utiliser pour des actions de prévention, l’a conduite à définir une méthode originale de préparation et de cuisson à la vapeur. Cette méthode permet une cuisson des aliments qui préserve la totalité des nutriments vitaux, tout en éliminant les graisses et les toxines qui surchargent et fragilisent l’organisme. La société d’Encouragement au Progrès a reconnu ses travaux en 1989 en lui remettant la médaille de Bronze par l’intermédiaire de M. le Professeur Louis Leprince-Ringuet.

Une experte des thérapies quantiques
« Il y a plus de trente ans que j’explore les Thérapies quantiques – depuis leur naissance avec les cristallisations sensibles, l’effet Kirlian et tous les appareils qui ont suivi ces technologies de pointe. J’ai fait de nombreuses découvertes remarquables que je partage avec vous aujourd’hui. » – Marion Kaplan

Elle est la première à avoir synthétisé le concept des Thérapies Quantiques pour le rendre accessible à tous, au travers des congrès de Thérapies Quantiques qu’elle organise 2 fois par an, depuis maintenant 5 ans. Le prochain congrès aura lieu en octobre 2014 à Paris.

Pour Marion Kaplan, le quantique c’est « L’invisible qui anime la matière du vivant ». Et si vous lui demandez quelle est la plus importante de ces nouvelles thérapeutiques, elle vous répondra « L’esprit. L’esprit, impalpable, invisible, mais si puissant ! Nous ne connaissons pas toutes les capacités de notre esprit mais il est sûr qu’il est notre meilleur médecin… ».

Conférence, accessible en deux clics

Le mardi 26 août 2014
à 14h30 (heure du Québec) et 20h30 (heure de Paris) – durée : env. 1h30